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Mobilisation étudiante propalestinienne : la Sorbonne évacuée, d’autres actions annoncées

Lundi, la police a évacué des dizaines d’étudiants installés dans des tentes déployées dans la cour de l’université parisienne. D’autres opérations se préparent ou sont en cours dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur en France.

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Publié le 29 avril 2024 à 18h15, modifié le 30 avril 2024 à 09h05

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Des étudiants déploient un immense drapeau palestinien place de la Sorbonne, à Paris, le 29 avril 2024.

Pour la seconde fois en moins d’une semaine, la police est intervenue dans une enceinte universitaire pour mettre fin à l’occupation d’étudiants clamant leur soutien au peuple palestinien, dans le sillage des mobilisations au sein des universités américaines Columbia, Yale ou encore Harvard.

Après le campement de Sciences Po Paris, évacué dans la nuit du 24 au 25 avril, c’est celui de la Sorbonne qui, à peine monté, a été délogé par les forces de l’ordre, lundi 29 avril, en début d’après-midi, à la demande du premier ministre, Gabriel Attal. « Le premier ministre a demandé une réaction rapide afin que l’ordre public soit rétabli. Il suit la situation de près en lien avec la préfecture de police », souligne Matignon auprès du Monde.

A l’appel de la coordination des comités de soutien à la Palestine de Sorbonne Université et de Paris-I Panthéon-Sorbonne, soutenue par les syndicats L’Union étudiante et Alternative Paris 1, une centaine d’étudiants – selon les organisateurs – avaient déployé une quarantaine de tentes dans la cour de la Sorbonne, propriété du rectorat de Paris. « C’est une action concrète qui montre que les étudiants sont solidaires, explique Alexandrine Vitry, étudiante à Paris-I. Il y a des années de cela, la Sorbonne a été bloquée contre la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, c’est la même chose. On demande la libération de tous les otages et la paix pour tous. »

Des policiers de la CRS forment un périmètre autour de la place de la Sorbonne, à Paris, le 29 avril 2024.

Traînés sur le sol

Parmi les revendications figure également l’arrêt de tout partenariat académique des universités parisiennes avec les universités israéliennes de Tel-Aviv et de Jérusalem. « Elles sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine », selon Alexandrine Vitry, qui souligne que 5 000 de leurs étudiants « ont participé à raser Gaza » en l’absence de toute possibilité de faire valoir une objection de conscience.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La société française dans l’engrenage du conflit au Proche-Orient

A partir de midi, environ 150 personnes, dont des députés de La France insoumise – Louis Boyard (Val-de-Marne), Thomas Portes (Seine-Saint-Denis) et Rodrigo Arenas (Paris) – étaient rassemblées devant la Sorbonne, alors que des étudiants avaient déployé un immense drapeau palestinien le long de la rue aux cris de « Cessez-le-feu ! Israël, assassin, Sorbonne complice ! ». En début d’après-midi, les policiers ont évacué les manifestants puis extirpé des tentes une cinquantaine d’étudiants, parfois en les traînant au sol, comme en attestent des vidéos publiées sur le réseau social X par le collectif étudiant d’extrême gauche Révolution permanente.

En milieu d’après-midi, des étudiants ont à nouveau brandi des drapeaux palestiniens place de la Sorbonne, faisant face à des militants du syndicat de droite UNI, qui ont dénoncé un « rassemblement pro-Hamas » et une action d’« islamogauchistes ».

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