L’ex-premier ministre Jean Castex et la nouvelle première ministre Elisabeth Borne, lors de la passation des pouvoirs le 16 mai 2022, à Paris.
Live terminé

Jean Castex remet sa démission à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne nommée à Matignon pour lui succéder : l’actualité politique du 16 mai

Jean Castex a fait ses adieux à Matignon lundi. « Nous avons ensemble fait face », a-t-il déclaré, évoquant la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine.

Tout le live

Le 16/05 à 21:10

C’est la fin de ce direct politique, à demain 7 h 30 !

Il est l’heure pour nous de fermer ce direct consacré à l’actualité politique de ce lundi, marqué entre autres par la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon. Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis, merci pour vos questions.

Rendez-vous dès demain à 7 h 30 pour un nouveau direct consacré aux réactions à l’arrivée de cette nouvelle cheffe du gouvernement ainsi qu’au suivi de la campagne des législatives.

Le 16/05 à 21:06 Sur le terrain

A Grenoble, Eric Piolle (EELV) fait adopter le changement de règlement et l’autorisation du burkini dans les piscines, à deux voix près

Le changement du règlement des piscines municipales de Grenoble a finalement été adopté à 20 h 50 ce soir, à l’issue d’un débat de près de quatre heures, intense et parfois dramatique. La délibération a été adoptée d’une très courte majorité : vingt-neuf voix pour, contre vingt-sept voix contre, et deux abstentions.

Treize membres, sur les quarante-deux de la majorité, ont voté contre, signe de tensions qui ont parcouru l’exécutif, composé d’écologistes et de forces de gauche. « Rien n’interdit le port de vêtements religieux dans l’espace public, y compris [à] la piscine », a répété Eric Piolle jusqu’au bout de la séance, conscient que le débat était intense « pour la conscience de chacun ».

Le maire de Grenoble a essuyé une salve de critiques lors de la délibération du conseil municipal consacrée au changement de règlement des piscines municipales, qui autorise en particulier le burkini. Tous les groupes d’opposition ont dénoncé une « régression » du droit des femmes, et reproché au maire écologiste d’agiter inutilement un sujet sensible. « On n’a pas besoin de sujets qui divisent », a lancé le conseiller municipal Nicolas Pinel (divers droite), qualifiant Eric Piolle de « Zemmour de gauche ». « Partout où je vais, personne ne réclame votre burkini », a déclaré Emilie Chalas (LRM). La députée de l’Isère, candidate à sa réélection, a dénoncé « un texte d’un archaïsme incroyable », accusant le maire d’être « instrumentalisé par une minorité agissante ».

Le sujet a provoqué une division jusque dans les rangs de la majorité municipale. « Nous ne faisons rien d’autre que renforcer un système patriarcal », a regretté Amel Zenati, conseillère municipale du groupe Grenoble en commun. Invoquant la « clause de conscience » sur une question renvoyant à « l’intimité de chacun », l’élue et douze autres membres de la majorité ont voté contre la délibération.

Richard Schittly (Lyon, correspondant)
Le 16/05 à 20:57

Aurélien Pradié demande à Damien Abad « d’arrêter de prendre ses amis, ses collègues et les Français pour des imbéciles »

Invité de l’émission Audition publique sur La Chaîne Parlementaire ce soir, Aurélien Pradié, le député LR du Lot a critiqué l’attitude de Damien Abad, dont le rapprochement en direction de la majorité parlementaire agace à droite. « Evidemment que, quand dans votre circonscription, vous n’avez pas de candidat La République en Marche et que le secrétaire général de la République en Marche dit qu’il le fait par “bienveillance” à votre égard, c’est que vous avez discuté », a déploré le secrétaire général des Républicains.

Si Damien Abad veut rejoindre demain la majorité, qu’il assume de le faire. J’aurais un désaccord profond avec lui et je le lui dirais. Ce qui pour moi est devenu insupportable dans l’attitude politique est de ne même pas assumer les choix que l’on fait soi-même (…) Je lui demande à lui comme à d’autres de cesser de prendre ses amis, ses collègues et les Français pour des imbéciles.

Pour M. Pradié, les Républicains ont prévu un plan en cas de départ de M. Abad de ses rangs. « Tout est prêt dans tous les cas pour faire en sorte que si les uns ou les autres rejoignaient les rangs de la majorité, ce qui est leur choix le plus strict, alors nous ayons notre position claire qui est d’envoyer des candidats sous nos couleurs », a-t-il fait savoir.

Dans la cinquième circonscription de l’Ain, Damien Abad, président du groupe LR à l’Assemblée nationale, n’a pour le moment aucun candidat de la majorité présidentielle face à lui. Il avait rencontré récemment Thierry Solère, le conseiller d’Emmanuel Macron à l’Elysée.

Lire aussi : Législatives 2022 : chez Les Républicains, une élection sous tension dans l’attente d’éventuels débauchages

Le 16/05 à 20:57

Elisabeth Borne première ministre : Jean-Luc Mélenchon lui propose un « débat » ; Emmanuel Macron « poursuit sa politique » de « saccage social », selon Marine Le Pen

« Continuation de la maltraitance sociale et écologique », « saccage social », « femme d’entreprise au service du projet présidentiel »… les réactions des responsables politiques ont été nombreuses après l’annonce de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon.

Lire aussi : Elisabeth Borne première ministre : Jean-Luc Mélenchon lui propose un « débat » ; Emmanuel Macron « poursuit sa politique » de « saccage social », selon Marine Le Pen

Le 16/05 à 20:38

Un ancien « gilet jaune » candidat du Rassemblement national dans le Tarn

« La ruralité est abandonnée. C’est une priorité car cette situation est préoccupante », dit Julien Bacou, responsable du Rassemblement national dans le Tarn, en campagne pour ravir la deuxième circonscription de ce département à la députée sortante, Marie-Christine Verdier-Jouclas (LRM). Comme Marine Le Pen, Julien Bacou s’érige en porte-voix des territoires ruraux : « Je côtoie cette France qui se lève tôt et qui se demande où sont passés ses impôts alors que les services publics disparaissent », assure cet ancien « gilet jaune », conforté par les résultats du second tour de l’élection présidentielle.

Car si le département a voté Emmanuel Macron avec 53,06 % des voix, le parti d’extrême droite a progressé dans certaines communes de la deuxième circonscription. Le bassin houiller de Carmaux, territoire qui a élu Jean Jaurès député en 1885, en 1893 et en 1902, a voté en faveur de la candidate frontiste : à Carmaux même, le RN a remporté 53,73 % des suffrages ; à Blayes-les-Mines, 60 % des voix ; à Cagnac-les-Mines, 56,73 % des voix.

« On est conscients que ce score n’est pas un vote d’adhésion pour le parti RN et que Macron devrait rester majoritaire, mais on est optimistes. Une triangulaire n’est pas interdite », espère Julien Bacou. Face à lui, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) devrait investir une candidate La France Insoumise, Karen Erodi.

David Cucullières, candidat socialiste soutenu par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et le président du département, Christophe Ramond, a jeté l’éponge. Reconquête ! devrait aussi partir en campagne avec la candidate Céline Boyer, maire de Vindrac-Alayrac, village qui a majoritairement voté pour M. Macron (56,84 % des voix).

Audrey Sommazi (Toulouse, correspondance)
Le 16/05 à 20:30 Sur le terrain

Débat sur le burkini à Grenoble : Laurent Wauquiez menace de supprimer toute aide de la région à la ville de Grenoble

Le débat sur l’autorisation du burkini dans les piscines municipales de Grenoble rallume la guerre entre Laurent Wauquiez (Les Républicains, LR) et les collectivités dirigées par les écologistes. Le président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a menacé de supprimer toutes les aides régionales à la ville de Grenoble, en cas d’autorisation du maillot de bain couvrant. « Je ne continuerai pas à travailler avec un maire qui a décidé de pactiser avec l’intégrisme et qui rompt avec les valeurs républicaines qui me sont les plus chères. Il est donc clair que si demain sa décision devait être votée la région arrêtera tout partenariat et tout financement avec la mairie de Grenoble. Il serait impensable pour moi de faire comme si de rien n’était et de continuer à travailler avec un maire qui a décidé de rompre avec les valeurs de la laïcité », a écrit M. Wauquiez, hier soir sur sa page Facebook.

Pour le leader de la droite régionale, le maire écologiste serait influencé par l’association Alliance citoyenne, qu’il accuse d’être « proche des Frères musulmans ». Ce qu’a relayé Alain Carignon (LR) au cours du conseil municipal qui se déroulait cet après-midi. « Vous êtes à nouveau un partenaire de l’islam politique », a lancé l’ancien maire de Grenoble, accusant Eric Piolle d’être « sous influence » d’Alliance citoyenne, l’association qui a réclamé l’autorisation du burkini, en menant des occupations de piscines municipales. « La rumeur reste votre fait d’armes quotidien », a répliqué Eric Piolle, en précisant que les critiques destinées à nuire pouvaient relever d’un délit.

Le montant de l’aide régionale à la ville s’élève à 1,5 million d’euros par an. Le conseiller municipal Olivier Six (La République en marche) a reproché à M. Piolle d’exposer la ville aux mesures de rétorsions financières envisagées par le président de la région. La modification du règlement des piscines municipales est encore actuellement en débat au sein du conseil municipal de Grenoble, le vote doit se dérouler d’ici quelques minutes.

Richard Schittly (Lyon, correspondant)
Le 16/05 à 20:27 Vos questions
Bonjour, maintenant que nous connaissons la première ministre, quand saurons nous les membres du gouvernement ?
Therry

Bonjour,

Elisabeth Borne a désormais pour mission de « composer un gouvernement » dont elle aura la charge, précisait l’Elysée. Sa nomination ayant pris beaucoup de temps depuis la réélection d’Emmanuel Macron, il est difficile d’imaginer que le prochain gouvernement sera annoncé dans les toutes prochaines heures, compte tenu des vérifications nécessaires faites par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Il faudra vraisemblablement, une fois encore, s’armer de patience.

Pour rappel, rien n’oblige Mme Borne à former un gouvernement d’ici à mercredi, jour habituel du conseil des ministres. Ce dernier peut-être décalé plus tard dans la semaine.

Le 16/05 à 20:17

« Macron nomme à Matignon un premier ministre de gauche », estime Eric Zemmour

« 2022 sera donc l’année de la soumission à la gauche », a réagi sur Twitter le candidat à la présidentielle d’extrême droite de Reconquête !, après la nomination d’Elisabeth Borne en tant que cheffe du nouveau gouvernement.

« Macron nomme à Matignon un premier ministre de gauche. Mélenchon unit la gauche. Le Pen drague la gauche. LR se soumet à la gauche », a estimé le président du parti Reconquête ! qui juge que « seul » son parti « résiste et assume d’être le grand mouvement populaire de droite ».

Le 16/05 à 20:14 Sur le terrain

Passation des pouvoirs à Matignon et départ de Jean Castex

Jean Castex salue le personnel de Matignon avant de quitter l’hôtel particulier, lundi 16 mai 2022. JULIEN MUGUET POUR LE MONDE
Jean Castex et Elisabeth Borne, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs à Matignon, lundi 16 mai 2022. JULIEN MUGUET POUR LE MONDE
Jean Castex et Elisabeth Borne lors des discours de la cérémonie de passation des pouvoirs à Matignon, lundi 16 mai 2022. JULIEN MUGUET POUR LE MONDE
Jean Castex quitte Matignon, lundi 16 mai 2022. JULIEN MUGUET POUR LE MONDE
Le 16/05 à 19:58

La passation des pouvoirs est terminée, Jean Castex a quitté Matignon

Jean Castex est resté dans la cour après son discours et celui d’Elisabeth Borne pour serrer, sous les applaudissements, les mains de certains de ses collaborateurs, pendant que sa successeure a remonté les quelques marches vers l’entrée de l’hôtel de Matignon avant de se retourner pour applaudir à son tour le désormais ex-premier ministre. M. Castex s’en est allé accompagné de sa femme, Sandra Ribelaygue, et de son directeur de cabinet, Nicolas Revel. Après avoir salué les forces de l’ordre, l’ancien premier ministre est monté dans un véhicule et a quitté la rue de Varenne.

Le 16/05 à 19:58

Elisabeth Borne évoque Edith Cresson et dédie cette nomination « à toutes les petites filles »

La nouvelle locataire de Matignon a poursuivi le satisfecit du bilan de son prédécesseur, en esquissant ce qu’elle compte faire. « Nous avons des différences, mais je pense aussi que nous avons beaucoup en commun. Nous partageons la conviction que les politiques publiques doivent se bâtir dans le dialogue avec les élus, partenaires sociaux, associations avec lesquels nous avons travaillé sans relâche au cours de ces derniers mois. Même si nous venons de familles politiques différentes, nous sommes attachés à l’intérêt général, à la cohésion de notre pays, à l’égalité des chances », a rappelé la première ministre.

« Vous pouvez compter sur moi pour poursuivre cette voie face aux nombreux défis qui sont devant [nous]. Je pense notamment à la situation internationale, mais aussi au défi climatique et écologique sur lequel il faut agir plus vite et plus fort. » Mme Borne a conclu son discours sur une touche plus personnelle, en évoquant la place des femmes en politique :

Comme vous l’imaginez, je suis évidemment très émue ce soir et je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée pour la première femme qui a occupé ces fonctions, Edith Cresson. Et, peut-être, je voudrais dédier cette nomination à toutes les petites filles en leur disant “aller au bout de vos rêves”. Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société.

Le 16/05 à 19:52

Elisabeth Borne s’exprime pour la première fois en tant que première ministre et salue le bilan de Jean Castex

Elisabeth Borne, tout juste nommée première ministre, dans la cour de l’hôtel de Matignon, le 16 mai 2022.

La nouvelle première ministre s’exprime depuis l’hôtel de Matignon à la suite de Jean Castex et commence son discours par un mot de remerciement à son égard : « Merci pour ton engagement sans faille pour notre pays, au service des Françaises et des Français au cours de ces derniers mois. »

« Je suis sûr que beaucoup de Françaises et Français ont comme moi un pincement au cœur au moment où tu t’apprêtes à quitter tes fonctions », a-t-elle dit.

« Tu as battu tous les records sur le nombre de déplacements d’un premier ministre. Cela nous a permis de découvrir tes qualités humaines, toute ta sincérité et capacité d’empathie vis-à-vis de nos concitoyens. Quand tu as pris tes fonctions il y a bientôt deux ans, les défis étaient immenses. (…) Grâce à ta détermination et ton engagement, on peut le dire, les résultats sont là. On a pu protéger les entreprises, le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans. Nous avons agi pour le pouvoir d’achat », s’est félicitée Mme Borne, qui jusqu’à présent était ministre du travail au sein du gouvernement.

Le 16/05 à 19:46

Jean Castex prend la parole pour la passation des pouvoirs : « Je continuerai, bien sûr, à servir notre pays »

« Madame la première ministre, chère Elisabeth », commence par déclarer Jean Castex dans la cour de l’hôtel de Matignon. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude après ces mois qui, depuis juillet 2020, m’ont conduit à la tête du gouvernement », poursuit M. Castex avant d’évoquer les moments « difficiles, douloureux » traversés pendant la crise sanitaire. M. Castex remercie Emmanuel Macron de lui avoir permis de « servir [s]on pays », puis « le peuple de France » pour sa « résilience et la solidarité qu’il a exprimé », selon lui, depuis le début de l’épidémie de Covid-19.

M. Castex tient à saluer particulièrement les soignants, du secteur « public comme du privé d’ailleurs », auxquels il assure « la gratitude infinie de la nation ». L’ancien maire de Prades exprime ensuite sa « reconnaissance » à la majorité parlementaire, qui « a toujours été fidèle et d’une grande loyauté ». M. Castex mentionne ensuite les attentats terroristes survenus durant sa présence à Matignon.

« Le peuple français est un peuple exigeant, je le sais, il ne prend rien pour argent comptant, je le sais : il soupèse tout. Mais il sait faire face, c’est un grand peuple, un peuple politique », dit aussi M. Castex, en prévenant Mme Borne des critiques qui ne manquent pas d’être adressés à l’occupant de l’hôtel de Matignon. « Personne n’est parfait », relève-t-il, en lui conseillant de garder en tête ces « millions et millions de concitoyens que l’on entend jamais ou si peu et qui sont là ».

« J’ai confiance, chère Elisabeth, d’abord, en toi », lance ensuite M. Castex, observant dans la foulée : « Depuis juillet 2020, j’ai pu, je veux le dire à la nation, observer tes immenses qualités de droiture, d’intégrité, de compétence, de volontarisme. » M. Castex déclare ensuite :

Je serai autant, je le souhaite, à tes côtés, ma chère Elisabeth. Comme je l’ai dit et annoncé, je ferai en ce qui me concerne un pas de côté en sortant de la vie politique nationale, dans laquelle je ne suis finalement entré qu’un peu par effraction en juillet 2020. Je continuerai, bien sûr, à servir notre pays. Il y a tellement de façons de servir son pays, quand on l’aime, en dehors de la politique.

M. Castex souhaite enfin « bonne chance » à la France, et termine : « Je souhaite le meilleur, car je n’en doute pas, nous en sommes capables. »

Le 16/05 à 19:22

Emmanuel Macron commente la nomination d’Elisabeth Borne

Après avoir publié un message sur Twitter pour saluer le départ de Jean Castex, le président de la République a renouvelé l’opération en s’adressant à Elisabeth Borne. « Madame la première ministre », écrit d’abord Emmanuel Macron, avant de poursuivre : « Ecologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité : ensemble, avec le nouveau gouvernement, nous continuerons d’agir sans relâche pour les Françaises et les Français. »

Le 16/05 à 19:17

Elisabeth Borne à son arrivée à Matignon pour la passation des pouvoirs avec Jean Castex

Elisabeth Borne accueillie par Jean Castex à Matignon.
Jean Castex et Elisabeth Borne devraient discuter une vingtaine de minutes avant de procéder à la passation des pouvoirs à l’hôtel de Matignon.
Le 16/05 à 19:14

EELV se « réjouit » de voir une femme accéder à Matignon mais critique sa politique sociale et écologique

Dans un communiqué, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) salue l’arrivée d’Elisabeth Borne à Matignon. Le parti lui adresse des « félicitations républicaines » et « ne peut que se réjouir de voir » une femme à Matignon. Pour autant, le mouvement écologiste dénonce le bilan de Mme Borne, qui a « échoué à mettre la France sur la trajectoire nécessaire pour respecter l’accord de Paris ».

Lors de son passage au ministère de travail, « elle a perpétué une politique brutale à l’égard des personnes les plus vulnérables dans le pays avec notamment la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-chômage », dénonce le parti. EELV déplore encore qu’elle « accepte de conduire une politique qui mènera à la retraite à 65 ans, une mesure profondément injuste ».

« Rassemblée, l’union de la gauche et des écologistes peut créer la surprise et l’espoir pour changer l’avenir et la vie des Français.es », conclut le communiqué.

Le 16/05 à 19:03

Elisabeth Borne accueillie par Jean Castex à Matignon

Applaudis par les employés des services du premier ministre, Jean Castex et Elisabeth Borne se sont donné l’accolade à l’arrivée de cette dernière dans la cour de l’hôtel de Matignon. L’ancien et la nouvelle première ministre doivent s’entretenir une petite vingtaine de minutes avant de procéder à la passation des pouvoirs.

Le 16/05 à 18:56

Le président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale estime qu’Elisabeth Borne « sera à la hauteur des enjeux qui viennent »

Patrick Mignola, président du groupe Mouvement démocrate (MoDem) et démocrates apparentés à l’Assemblée nationale, salue la décision du président de la République de nommer Elisabeth Borne à Matignon. « Les députés démocrates ont pu apprécier, au cours de la législature qui s’achève, sa capacité à mettre ses compétences de serviteur de l’Etat et femme d’entreprise au service du projet présidentiel et d’engagements forts sur les questions écologiques et sociales », écrit le député de la quatrième circonscription de la Savoie.

« Avec Mme Borne, chaque dossier est important et chaque interlocuteur respecté : c’est avec cette méthode qu’elle a fait aboutir plusieurs grandes réformes qui paraissaient impossibles à mettre en œuvre (transition énergétique, SNCF, assurance-chômage) », considère encore l’élu MoDem, qui appartient à la majorité présidentielle. « Elle sera à la hauteur des enjeux qui viennent et nous ne doutons pas qu’elle les abordera avec le même sens de la concertation avec les parlementaires, les corps intermédiaires et tous les Français », estime encore M. Mignola.

Le 16/05 à 18:55

Le départ de l’hôtel de Matignon de Jean Castex pour remettre la démission du gouvernement à Emmanuel Macron

Jean Castex, applaudi par son équipe ministérielle lors de son départ de Matignon, lundi 16 mai 2022.
Le 16/05 à 18:49

Elisabeth Borne à Matignon : Emmanuel Macron « poursuit sa politique » de « saccage social », selon Marine Le Pen

La candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle, Marine Le Pen, réagit à son tour à la nomination de la ministre du travail du gouvernement Castex en tant que première ministre.

« En nommant Elisabeth Borne comme premier ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler et la volonté de poursuivre sa politique de mépris, de déconstruction de l’Etat, de saccage social, de racket fiscal et de laxisme », a posté sur Twitter la finaliste de la présidentielle, en faisant notamment allusion à la réforme de l’assurance-chômage du précédent quinquennat.

Le contexte

Live animé par Julien Lemaignen, Charles-Edouard Ama Koffi, Brice Laemle et Simon Auffret

Image de couverture : L’ex-premier ministre Jean Castex et la nouvelle première ministre Elisabeth Borne, lors de la passation des pouvoirs le 16 mai 2022, à Paris. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Un direct quotidien. A l’occasion des élections législatives, Le Monde tient un direct quotidien pour vous informer sur la campagne et ses nombreux rebondissements, avec l’annonce des alliances entre les partis et des investitures, le suivi des candidats sur le terrain, des tchats avec des journalistes du Monde et des spécialistes…

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