Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Affaire des emplois fictifs : Penelope Fillon a démissionné de son mandat municipal

La veille de sa démission, la Cour de cassation maintenait la condamnation de Mme Fillon à deux ans d’emprisonnement avec sursis, 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité, obligeant la Franco-Britannique à quitter ses fonctions de conseillère municipale.

Le Monde avec AFP

Publié le 29 avril 2024 à 21h25, modifié le 03 mai 2024 à 15h06

Temps de Lecture 1 min.

L’ancien premier ministre français François Fillon (à droite) et son épouse, Penelope Fillon (à gauche), au palais de justice de Paris, le 29 juin 2020.

Après la décision de la Cour de cassation dans l’affaire des emplois fictifs à l’Assemblée nationale, Penelope Fillon, épouse de l’ex-premier ministre François Fillon, a démissionné de ses fonctions de conseillère municipale à Solesmes, dans la Sarthe, a fait savoir lundi 29 avril le maire de cette petite commune.

« Elle m’a remis sa démission jeudi [25 avril] en début d’après-midi », a annoncé Pascal Lelièvre, maire de Solesmes, à une correspondante de l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du Maine Libre.

La veille, la Cour de cassation confirmait la culpabilité des époux Fillon dans l’affaire des emplois fictifs qui avait contribué à l’élimination au premier tour de M. Fillon dans la course à l’Elysée en 2017.

« Elle regrette » de quitter le conseil municipal, « car elle était bien investie », a affirmé M. Lelièvre. « Elle ne loupait aucun conseil municipal, elle participait à plusieurs commissions. C’est avec regret que je la vois partir. »

Peine allégée en appel

En 2017, la presse avait révélé que Mme Fillon et deux de ses enfants avaient bénéficié d’emplois fictifs, que M. Fillon avait reçu un prêt de 50 000 euros non déclaré d’un ami et qu’il s’était fait offrir des costumes de luxe par un autre. L’ancien chef de gouvernement (2007-2012) avait été mis en examen, puis éliminé au premier tour de l’élection présidentielle en 2017, avant de se retirer de la vie politique.

Il avait été condamné en 2020 à cinq ans d’emprisonnement (deux ferme et trois avec sursis), une amende de 375 000 euros et dix ans d’inéligibilité. La peine d’emprisonnement avait été allégée en appel en 2022, tombant à quatre ans dont un ferme.

Le 24 avril, la Cour de cassation a annoncé que François Fillon était définitivement jugé coupable dans ce dossier, mais a ordonné un nouveau procès concernant les peines prononcées à son encontre, ainsi que les dommages et intérêts. La condamnation de Mme Fillon, allégée elle aussi en appel, a été pour sa part confirmée.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.