La centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine, la plus grande d’europe.
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Guerre en Ukraine, en direct : Volodymyr Zelensky brandit le spectre de Tchernobyl après les frappes sur la centrale nucléaire de Zaporijia

Le président ukrainien a appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, à la suite à de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, occupée par les Russes.

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Le 09/08 à 05:59

Merci d’avoir suivi ce direct consacré à la guerre en Ukraine

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La Russie lance un satellite iranien sur fond d’accusations sur l’Ukraine

La Russie va mettre en orbite mardi 9 août un satellite iranien d’observation dont le lancement suscite des inquiétudes, certains responsables occidentaux craignant que Moscou ne l’utilise pour soutenir son offensive en Ukraine, ce que réfute Téhéran.

Le lancement du satellite de télédétection Khayyam par une fusée Soyouz est prévu depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan à 07 h 52, heure française, selon l’Agence spatiale russe (Roscosmos).

Ce satellite, nommé en l’honneur du poète et savant persan Omar Khayyam (1048-1131), a notamment pour but de « surveiller les frontières du pays », d’améliorer la productivité agricole, de contrôler les ressources hydriques et les catastrophes naturelles, selon l’Agence spatiale iranienne.

Pour les Etats-Unis, le programme spatial iranien est destiné à des fins militaires plus que commerciales, tandis que Téhéran maintient que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

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Le 09/08 à 02:17

Traité New Start : la Russie suspend les inspections américaines sur ses sites militaires

La Russie a annoncé lundi suspendre les inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New Start, un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances, en assurant agir en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.

La Russie « a officiellement informé » lundi les Etats-Unis que tous ses sites soumis aux inspections dans le cadre du traité New Start en seraient « temporairement exemptés », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Il s’agit notamment des bases de lancement de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où sont déployés des missiles nucléaires.

Cette annonce intervient en pleine offensive russe en Ukraine, en cours depuis le 24 février, et alors que le président russe Vladimir Poutine ne cesse de vanter les nouvelles armes « invincibles » développées par la Russie.

« La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d’effectuer des inspections sur le territoire américain », précise le communiqué.

La diplomatie russe cite notamment les entraves aux voyages des inspecteurs russes et les difficultés liées à la délivrance des visas, provoquées par les sanctions occidentales imposées à Moscou en raison du conflit ukrainien.

« Les inspecteurs américains et les membres d’équipage de leurs avions n’ont pas de difficultés similaires », assure le communiqué.

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Le monde s’inquiète de la situation à la centrale de Zaporijia

« Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l’Ukraine », a exhorté lundi 8 août la Maison Blanche, selon laquelle « heureusement, nous n’avons aucune indication d’une augmentation anormale des niveaux de radioactivité ».

« Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire », a pour sa part averti le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « J’espère que ces attaques prendront fin. En même temps, j’espère que l’AIEA pourra accéder à la centrale ».

L’Agence internationale de l’énergie atomique avait jugé samedi « de plus en plus alarmantes » les informations en provenance de Zaporijjia, dont l’un des réacteurs avait dû être arrêté après un bombardement la veille.

Le 08/08 à 23:45 L’image à la « une »
La centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine, la plus grande d’europe.

Le 08/08 à 23:25 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir à 23 h 30 ce lundi 8 août

  • Le site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d’Europe, a été la cible de frappes, ce week-end, pour la deuxième fois en un peu plus de vingt-quatre heures ; les deux belligérants s’accusent mutuellement d’être l’auteur des attaques. Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a qualifié, lundi, de « suicidaire » toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l’arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijia.
  • L’Agence internationale de l’énergie atomique avait jugé samedi « de plus en plus alarmantes » les informations en provenance de Zaporijjia, dont l’un des réacteurs avait dû être arrêté après un bombardement la veille.
  • De l’est au sud de l’Ukraine, les opérations militaires se sont poursuivies ce week-end. Les attaques russes ont fait au moins cinq morts parmi les civils dans la région orientale de Donetsk, a souligné son gouverneur, Pavlo Kyrylenko.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a mis en garde Moscou contre l’organisation de « référendums » dans les territoires occupés du sud de son pays en vue de leur annexion. Si les séparatistes persistent dans cette voie, « ils se fermeront toute possibilité de négociations avec l’Ukraine et le monde libre, dont ils auront certainement besoin à un moment donné », a-t-il déclaré.
  • Quatre nouveaux bateaux chargés de céréales ont quitté, dimanche, les ports ukrainiens d’Odessa et de Tchornomorsk, sur la mer Noire, avec environ 170 000 tonnes de marchandises. Samedi, un cargo était arrivé au port de Tchornomorsk pour y charger des céréales, pour la première fois depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
  • Amnesty International a présenté ses excuses, dimanche, pour la « détresse et la colère » causées par son rapport accusant les autorités ukrainiennes de mettre en danger la population civile. Le rapport, publié jeudi, a provoqué la colère du président ukrainien et entraîné la démission de la directrice de l’organisation non gouvernementale en Ukraine.
Le 08/08 à 22:30

Volodymyr Zelensky brandit le spectre de Tchernobyl

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a brandi lundi le spectre de la catastrophe de Tchernobyl et a appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie, après de nouvelles frappes à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia occupée par les Russes.

« Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl et le fait que Zaporijia est la plus grande centrale d’Europe. La catastrophe de Tchernobyl (en 1986), c’est l’explosion d’un réacteur, et la centrale de Zaporijia est dotée de six réacteurs », a-t-il déclaré lundi soir dans son adresse vidéo quotidienne.

Le site de la centrale de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, est sous contrôle russe depuis le 4 mars. Il a été bombardé à deux reprises à la fin de la semaine dernière, y compris à proximité d’un réacteur. Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés de ces frappes.

« Il faut de nouvelles sanctions contre l’Etat terroriste et contre toute l’industrie nucléaire russe qui crée la menace de la catastrophe nucléaire », a poursuivi M. Zelensky.

Le réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, provoquant le plus important accident nucléaire civil et dégageant un nuage radioactif qui s’est propagé sur toute l’Europe.

Le 08/08 à 22:09

L’ONU augmente son appel à 4,3 milliards de dollars

Les Nations unies ont annoncé lundi une augmentation majeure de leur appel d’urgence pour l’aide humanitaire à l’Ukraine, estimant les besoins à 4,3 milliards de dollars entre mars et la fin de l’année.

« Les besoins financiers ont augmenté de 2,25 milliards [estimés en avril] à 4,3 milliards », a déclaré lors d’un point presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. L’appel aux dons d’avril couvrait la période allant de mars à août mais a été étendu jusqu’à la fin de l’année « en raison de l’aggravation de la situation » et de l’arrivée du froid qui se profile, a-t-il noté.

« Plus d’un quart de la population ukrainienne, 17,7 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, auront besoin d’une aide humanitaire dans les mois qui viennent, soit environ 2 millions de plus que l’estimation d’avril », a-t-il insisté.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, 11,7 millions de personnes ont bénéficié en Ukraine d’aide humanitaire au moins une fois entre fin février et fin juillet. Et, après cinq mois de guerre, « les besoins continuent de grandir », a-t-il estimé dans son rapport d’évaluation des besoins publié lundi. « Des millions de personnes à travers le pays ont subi des mois d’hostilités intenses sans accès adéquat à la nourriture, l’eau, les soins de santé, l’éducation et d’autres services essentiels », a-t-il ajouté.

Depuis le premier appel d’urgence lancé par l’ONU, 2,38 milliards de dollars ont déjà été récoltés, un soutien « sans précédent », a commenté Stéphane Dujarric. Ce nouvel appel aux dons qui court jusqu’à décembre est en principe le dernier. Mais, « lors de l’hiver qui arrive, la situation pourrait encore se détériorer », a-t-il noté.

Le 08/08 à 21:34

Près de 80 000 soldats russes tués ou blessés, selon le Pentagone

Près de 80 000 soldats russes ont été tués ou blessés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, a déclaré lundi le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, soulignant que les objectifs annoncés par le président russe, Vladimir Poutine, n’ont pas encore été atteints.

« Les Russes ont probablement perdu 70 000 ou 80 000 soldats en moins de six mois », a déclaré à la presse M. Kahl, secrétaire à la défense adjoint chargé des questions politiques, notant que ce chiffre recouvre les morts et les blessés. Les forces russes ont aussi perdu « 3 000 ou 4 000 » véhicules blindés et pourraient manquer de missiles guidés de précision, notamment des missiles air-sol et mer-sol, a-t-il ajouté.

« C’est tout à fait remarquable, vu que les Russes n’ont atteint aucun des objectifs de Vladimir Poutine au début de la guerre », a poursuivi le responsable américain. « Ils ont légèrement progressé dans l’est, quoique très peu ces dernières semaines », a-t-il noté. « Mais cela s’est fait à un coût extraordinaire pour l’armée russe, à cause de la qualité de l’armée ukrainienne et de l’aide internationale qu’elle a reçue. »

M. Kahl a reconnu que les forces ukrainiennes avaient elles aussi subi de lourdes pertes, sans les chiffrer. Kiev a fait état d’au moins 10 000 morts et 30 000 blessés dans ses troupes.

Le 08/08 à 20:12

Un tankiste russe condamné à dix ans de prison

Un tribunal ukrainien a condamné à dix ans de prison un tankiste russe accusé d’avoir tiré sur un immeuble résidentiel, ont annoncé les services de sécurité d’Ukraine (SBU). Le sergent Mikhaïl Koulikov, fait prisonnier au début de l’invasion russe de l’Ukraine, a été reconnu coupable de « violation des lois et coutumes de la guerre » par un tribunal de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine.

Selon le SBU, « il a été établi que le tankiste russe avait franchi le 24 février la frontière de l’Ukraine depuis [la Biélorussie] » puis, avançant en direction de cette capitale régionale durement touchée par les combats, avait « bombardé des localités ». « Le 26 février, suivant l’ordre de son commandant, il a notamment tiré sur un immeuble résidentiel de onze étages abritant des civils. Plusieurs appartements ont été détruits », poursuit le SBU, selon qui son char avait été intercepté peu après et le sergent Koulikov, capturé.

Le 08/08 à 19:59

L’ONG Amnesty International fait front face aux critiques après un rapport mettant en cause l’armée ukrainienne

Malgré le tollé soulevé par son rapport reprochant à l’armée ukrainienne de mettre en danger des civils dans sa résistance à l’invasion russe, l’ONG Amnesty International maintient le cap, avec à sa tête l’infatigable Agnès Callamard.

La publication la semaine dernière d’un communiqué d’Amnesty accusant l’Ukraine d’installer des infrastructures militaires dans des zones habitées, en violation du droit international humanitaire, a déclenché l’une des plus explosives polémiques pour une grande ONG ces dernières années.

Les critiques se sont déchaînées, dans le monde et en Ukraine, où le président Volodymyr Zelensky a accusé Amnesty International de mettre « la victime et l’agresseur sur un pied d’égalité ». Ce communiqué a même provoqué des divisions internes, aboutissant notamment à la démission de la responsable d’Amnesty en Ukraine, Oksana Pokaltchouk, au motif qu’il servait involontairement « la propagande russe ».

Mais la Française Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty depuis mars 2021, en a vu d’autres. En tant que rapporteure spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, elle a été notamment menacée de mort par un responsable saoudien pour son enquête sur l’assassinat du journaliste et dissident saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul en 2018.

« Nous maintenons pleinement nos conclusions », a déclaré vendredi Mme Callamard à l’AFP, assurant que les recherches avaient été conduites avec le même sérieux « que tout le travail d’Amnesty International ». Elles recoupent d’ailleurs les constatations de plusieurs médias ou organisations internationales comme le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), rappelait-elle.

Dans un rapport le 29 juin, le HCDH déplorait que « les forces russes et les groupes armés affiliés, tout comme les forces ukrainiennes, aient pris position soit dans des zones d’habitations, soit près d’infrastructures civiles d’où elles ont lancé des opérations militaires sans prendre de mesures pour la protection des civils présents, comme l’exige le droit international humanitaire ».

Le 08/08 à 19:38

La Russie suspend les inspections américaines sur ses sites militaires

Moscou a annoncé lundi qu’il suspendrait les inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New Start, un accord-clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances, en assurant agir en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux Etats-Unis.

« La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure (...) en raison des réalités existantes qui créent des avantages unilatéraux pour les Etats-Unis et privent la Russie de son droit d’effectuer des inspections sur le territoire américain », a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.

Le 08/08 à 19:11

Pour les Russes, accès restreint au château de Vincennes

Les ressortissants russes ne peuvent plus visiter le château de Vincennes (Val-de-Marne), qui abrite également des archives du ministère des armées français, depuis une directive interne prise à la suite de l’invasion de l’Ukraine, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

Le château de Vincennes, situé au sud-est de Paris, contient notamment l’un des centres du service historique de la défense (SHD), dont les bibliothèques et les archives sont accessibles au public sous certaines modalités.

Le 28 juillet, deux femmes russes se sont vues refuser l’entrée. « Un gardien placé au niveau du détecteur de métaux a demandé à voir mon passeport », a expliqué à l’AFP l’une des deux jeunes femmes, âgée de 31 ans. Le gardien lui a ensuite refusé l’accès.

Confuse, cette Russe a tenté à nouveau d’entrer, en discutant avec un autre gardien. Mais celui-ci ne l’autorise également pas à entrer. Les interrogeant sur leur refus, les gardiens ont finalement lâché : « Parce que vous êtes russes », raconte-t-elle à l’AFP. « J’étais bouleversée », confie la jeune femme, journaliste de profession, qui a fui la Russie « à cause de la guerre » et est arrivée en France il y a « cinq mois ».

Interrogé par l’AFP, le ministère des armées a expliqué avoir, « à la suite de l’invasion de l’Ukraine », « restreint l’accès aux emprises militaires du ministère aux ressortissants russes ». Il a toutefois souligné que des « demandes relatives aux fonctions journalistiques » pouvaient être faites.

Le 08/08 à 18:46

Les Etats-Unis vont accorder une aide militaire de 1 milliard de dollars à l’Ukraine

Le Pentagone a annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 1 milliard de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d’artillerie de précision Himars. Cette nouvelle tranche d’aide prévoit aussi l’envoi de missiles de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense antiaérienne Nasams, ainsi que de missiles antichars Javelin, a précisé le ministère de la défense américain dans un communiqué. Cette nouvelle aide porte à 9,8 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros) le montant total de l’assistance militaire des Etats-Unis à l’Ukraine depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, a précisé le Pentagone.

De son côté, la Banque mondiale a annoncé une aide de 4,5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros) pour l’Ukraine, grâce à des fonds apportés par les Etats-Unis, afin d’aider le gouvernement à faire face aux « besoins urgents engendrés par la guerre ». Cette aide doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d’assurer les dépenses sociales, de retraite ou de santé, a précisé la Banque mondiale dans un communiqué. Cela porte à près de 13 milliards de dollars (12,6 milliards d’euros) le montant total de l’aide financière d’urgence apportée à l’Ukraine par l’institution internationale

Mise à jour : Ce post a été modifié le 9 août à 12 h 20 afin de distinguer l’aide du Pentagone et celle de la Banque mondiale.

Le contexte

Live animé par Clémence Apetogbor et Alexandre Priam

Image de couverture : La centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine, la plus grande d’europe. Wikimedia commons
  • Le site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d’Europe, a été la cible de frappes, ce week-end, pour la deuxième fois en un peu plus de vingt-quatre heures ; les deux belligérants s’accusent mutuellement d’être l’auteur des attaques. Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a qualifié, lundi, de « suicidaire » toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l’arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijia.
  • L’Agence internationale de l’énergie atomique avait jugé samedi « de plus en plus alarmantes » les informations en provenance de Zaporijjia, dont l’un des réacteurs avait dû être arrêté après un bombardement la veille.
  • De l’est au sud de l’Ukraine, les opérations militaires se sont poursuivies ce week-end. Les attaques russes ont fait au moins cinq morts parmi les civils dans la région orientale de Donetsk, a souligné son gouverneur, Pavlo Kyrylenko.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a mis en garde Moscou contre l’organisation de « référendums » dans les territoires occupés du sud de son pays en vue de leur annexion. Si les séparatistes persistent dans cette voie, « ils se fermeront toute possibilité de négociations avec l’Ukraine et le monde libre, dont ils auront certainement besoin à un moment donné », a-t-il déclaré.
  • Quatre nouveaux bateaux chargés de céréales ont quitté, dimanche, les ports ukrainiens d’Odessa et de Tchornomorsk, sur la mer Noire, avec environ 170 000 tonnes de marchandises. Samedi, un cargo était arrivé au port de Tchornomorsk pour y charger des céréales, pour la première fois depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
  • Amnesty International a présenté ses excuses, dimanche, pour la « détresse et la colère » causées par son rapport accusant les autorités ukrainiennes de mettre en danger la population civile. Le rapport, publié jeudi, a provoqué la colère du président ukrainien et entraîné la démission de la directrice de l’organisation non gouvernementale en Ukraine.

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