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Au sommet de l’OTAN, Biden veut insister sur les menaces russes et chinoises, Macron sur le désarmement

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), il apparaît que, malgré une réduction générale des stocks de têtes nucléaires dans le monde, un plus grand nombre d’entre elles ont été déployées – et pas seulement stockées – auprès de forces opérationnelles. Une première depuis la fin de la guerre froide.

Par  et  (Bruxelles, bureau européen)

Publié le 14 juin 2021 à 00h00, modifié le 14 juin 2021 à 10h40

Temps de Lecture 6 min.

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Le président américain Joe Biden et Emmanuel Macron, le 13 juin 2021 à Carbis Bay, en Angleterre, durant le sommet du G7.

Rien que des accolades et des sourires : gardant le souvenir (« terrible », selon l’un des participants) du sommet qui s’était déroulé au même endroit en 2018, les chefs d’Etat et de gouvernement des trente pays membres de l’OTAN veulent s’en tenir au simple plaisir de retrouvailles entre alliés européens et une Amérique revenue à de meilleurs sentiments à leur égard, lundi 14 juin, à Bruxelles.

Accueillant le président Joe Biden avant qu’il rencontre, le lendemain, les dirigeants des institutions bruxelloises pour un sommet entre Europe et les Etats-Unis, les alliés souhaitent tourner la page de quatre années marquées par les saillies de Donald Trump contre des Européens, et l’Allemagne en particulier, accusés de vivre aux crochets de leur protecteur.

Plus question, pour l’instant du moins, de redouter une rupture du lien transatlantique, de voir Washington claquer la porte de l’Alliance, ou menacer de renoncer à l’article 5 du traité, qui signe l’engagement des membres pour une défense collective.

Ce 28e sommet de l’histoire, appelé à ne durer que deux heures et trente minutes, promet donc d’être surtout celui d’un retour au calme alors que le précédent, à Londres, en 2019, était, lui, centré sur l’idée de la « mort cérébrale » de l’OTAN, dénoncée par Emmanuel Macron. Cette fois, le président français se limite à plaider pour « une requalification des valeurs communes et du concept » de l’Alliance.

Du côté américain, comme le confirme une source diplomatique, c’est le slogan « America is back » et la sérénité qui doivent être privilégiés. « Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine », indique le même interlocuteur.

« Tant de sujets nous rassemblent »

Dans le camp européen, où certains ont peu goûté la récente décision de Joe Biden de confirmer, sans concertation préalable, le retrait d’ici au 11 septembre des troupes américaines d’Afghanistan, on veut aussi tenter de mettre de côté ce qui pose question, ou ce qui oppose. « Ce ne serait vraiment pas opportun, alors que tellement de sujets nous rassemblent », relève un diplomate.

Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, se prépare dès lors à un exercice de synthèse sur les sujets de convergence et à une simple mention de ce qu’il aurait aimé mettre en avant, mais qui se trouvera relégué au second plan. A savoir l’idée d’un financement commun pour un budget à la hausse de son organisation (Paris renâcle) ou son projet d’« OTAN 2030 », contesté en raison de sa focalisation exclusive sur les menaces russe et chinoise et pouvant remettre en cause la règle du consensus.

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