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JO 2024 : périmètre de protection, ponts ouverts, métros fermés... le dispositif mis en place huit jours avant la cérémonie d’ouverture

Toute personne voulant entrer dans le périmètre de protection devra s’inscrire sur une plate-forme.

Le Monde avec Reuters

Publié le 25 avril 2024 à 17h55, modifié le 25 avril 2024 à 22h01

Temps de Lecture 2 min.

Le périmètre de protection pour les Jeux olympiques de Paris 2024 sera mis en place à partir du 18 juillet, soit huit jours avant la cérémonie d’ouverture, a annoncé jeudi 25 avril le préfet de police, Laurent Nuñez. « On a voulu intégrer l’ensemble des immeubles qui ont un visuel sur la Seine », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à la préfecture de police, évoquant la première rangée d’immeubles riverains de la Seine.

Périmètres mis en place du 18 au 26 juillet.

Périmètres mis en place le jour de la cérémonie d’ouverture des JO.

Toute personne qui réside dans ce périmètre ou voudra y entrer, en voiture ou à pied, devra s’enregistrer sur la plateforme numérique, dont l’ouverture est prévue le 10 mai, et sera soumise à une enquête de sécurité (« criblage »). « Les spectateurs ne seront pas concernés par ces enquêtes », a souligné Laurent Nuñez.

Ce périmètre concerne environ 20 000 riverains, a précisé la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Tout autour de cette zone de protection, située au plus près du fleuve, sera déployé, également à partir du 18 juillet, « un périmètre d’interdiction de circulation motorisée ». Pour ce périmètre, « on ne sera pas obligé de s’inscrire sur la plateforme, d’avoir un QR Code », a précisé Laurent Nuñez, évoquant « des appréciations plus souples aux barrages de police ».

« On veut perturber le moins possible la vie des gens. Les riverains, les personnes qui y travaillent, les livraisons pourront bénéficier de dérogations à toute heure de la journée », a-t-il assuré. Néanmoins, « à partir de 13H00 le jour de la cérémonie », la plupart des dérogations « ne seront plus valables pour circuler dans ce périmètre », a dit M. Nuñez.

Par ailleurs, pour éviter d’avoir « un Paris coupé en deux pendant huit jours », cinq pont traversants seront maintenus.

La préfecture a publié une vidéo sur X qui récapitule le dispositif :

Une quinzaine de stations de métro fermées

Il n’y aura pas de restrictions à inviter des gens chez soi pour les personnes disposant d’un balcon avec vue sur Seine mais ceux-ci devront également s’inscrire sur la plate-forme. La quinzaine de stations de métro qui débouchent dans le périmètre de protection seront fermées :

  • Cité (ligne 4)
  • Quai de la Rapée (ligne 5)
  • Trocadéro (ligne 6)
  • et Passy (ligne 6)
  • Châtelet (ligne 7 et 11)
  • Pont-Marie (ligne 7)
  • Pont-Neuf (ligne 7)
  • Sully-Morland (ligne 7)
  • Alma-Marceau (ligne 9)
  • Iéna (ligne 9)
  • Trocadéro (ligne 9)
  • Javel (ligne 10)
  • Champ de Mars-Tour Eiffel (RER C)
  • Pont de l’Alma (RER C)
  • Musée d’Orsay (RER C).

« Ce qui n’impacte pas les lignes », a précisé M. Nuñez. En revanche, les stations Concorde, Tuileries et Champs-Elysées Clemenceau seront fermées pour toute la durée des Jeux olympiques.

Anne Hidalgo a ajouté que 1 000 agents de la police municipale seraient déployés le jour de la cérémonie d’ouverture. Les 220 000 spectateurs sur les quais hauts de la cérémonie d’ouverture, bénéficiaires d’invitations, seront répartis en 15 zones allant de 600 à 40 000 personnes et pourront regarder le spectacle sur 65 écrans géants.

Les premières installations prévues pour la cérémonie d’ouverture, une parade de six kilomètres entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna, sont prévues à partir du 17 juin. A partir du 1er juillet, les premières interdictions de circulation motorisée toucheront certaines zones.

Le Monde avec Reuters

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