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Paris 2024 : avec Rudy Gobert et Victor Wembanyama, l’équipe de France de basket-ball aura une défense de géants

Les deux joueurs français font partie des trois finalistes pour le trophée de meilleur défenseur de la saison en NBA. Avant de se retrouver sous le maillot bleu, en vue des Jeux olympiques.

Par  (Minneapolis (Etats-Unis), envoyé spécial)

Publié le 24 avril 2024 à 11h00, modifié le 24 avril 2024 à 17h06

Temps de Lecture 2 min.

Les Français Victor Wembanyama (à gauche) et Rudy Gobert, lors d’un match à San Antonio (Texas), le 27 janvier 2024.

Certains y verront un signe. A Minneapolis, sur les rives du Mississippi, se trouve un espace vert nommé « Gold Medal Park ». Et cette année, deux joueurs des Minnesota Timberwolves aspirent à revenir parés d’or des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 : Anthony Edwards, avec les Etats-Unis, et le Français Rudy Gobert. « Ce sera un tournoi incroyablement disputé, anticipe ce dernier, que Le Monde a rencontré mardi 9 avril dans la cité du Minnesota. Mais on vise le titre à la maison. »

Pour y parvenir, alors que les Etats-Unis ont mobilisé une constellation de stars, la France devra renouer avec son ADN. « On est une équipe à la mentalité défensive avant tout, rappelle Rudy Gobert. Notre défense est la raison de tous nos succès avec l’équipe de France. » Pour l’avoir quelque peu oublié lors de la Coupe du monde 2023, les Bleus sont tombés de haut, éliminés dès la phase de groupes. « On avait un peu perdu notre identité, ça doit être une bonne leçon, à un an des Jeux olympiques », poursuit le pivot tricolore.

Pour corriger le tir lors des JO de Paris 2024, les Bleus compteront sur leur tour de contrôle des Minnesota Timberwolves (2,16 mètres), ainsi que sur le nouveau venu, Victor Wembanyama. Auteur d’une première saison National Basketball Association (NBA) plus qu’aboutie, le gigantesque intérieur des San Antonio Spurs devrait être un renfort de taille (2,24 mètres) pour l’équipe de France. Et son association avec Rudy Gobert fait saliver la planète basket. « On est tous deux capables d’avoir un impact très positif sur notre équipe, dit en souriant ce dernier, impatient d’évoluer aux côtés du nouveau phénomène de la NBA. Il a un profil unique. »

Un jeu orienté vers l’intérieur

Les deux Français font partie des trois finalistes, annoncés dimanche 21 avril, du trophée de meilleur défenseur de l’année en NBA – avec le pivot américain du Miami Heat, Bam Adebayo, dont ils croiseront la route à Paris 2024. Et si la récompense semble promise, cette saison, à Rudy Gobert, qui a fait de son équipe la meilleure défense de la ligue, son jeune compatriote (20 ans) pourrait rapidement marcher sur les plates-bandes du triple lauréat – qui égalerait le record de Dikembe Mutombo et Ben Wallace, figures de la NBA des années 1990-2000, en cas de quatrième trophée. « Il a de très grosses chances de le gagner cette année, et ce serait mérité », observait « Wemby » fin mars, avant d’avertir, taquin : « Mais qu’il le gagne maintenant, car après ce ne sera plus son tour. »

Avec l’intégration de Victor Wembanyama, le jeu des Bleus va clairement pencher vers le secteur intérieur, au plus près du panier ; d’autant que l’équipe souffre d’une certaine pénurie au poste de meneur de jeu. « On a pas mal d’atouts à l’intérieur, même au-delà de nos deux tours jumelles », a reconnu le sélectionneur français, Vincent Collet, interrogé par Ouest France à l’occasion du J-100 des JO. Si l’entraîneur tricolore, en place depuis 2009, rejette le terme de « révolution », il entend « réorienter » le jeu de son équipe, pour « jouer sur ses points forts ». Soit « jouer plus grand », pour associer « Wemby » à « Rudy » dans une raquette au potentiel défensif dévastateur.

Comme le reste de l’équipe, les deux hommes devront apprendre à évoluer côte à côte. « On aura peu de temps pour la préparation, mais notre alchimie va progresser au fil des matchs », assure Rudy Gobert, convaincu de sa « faculté à [s]’adapter à différents types de joueurs ». Formant depuis deux ans aux Wolves une paire de « Twin Towers » avec le Dominicain Karl-Anthony Towns, le pivot des Bleus est prêt à faire de même avec celui qui « va impacter énormément l’équipe », qui conclut : « On en est tous conscients. »

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