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Manifestations propalestiniennes : la police met fin à l’occupation d’un site universitaire à Saint-Etienne

D’autres manifestations ont eu lieu à Lyon, à Dijon ou à Grenoble, où une centaine d’étudiants ont participé à un sit-in sur les voies du tramway pour demander la fin du partenariat avec l’université Ben-Gourion du Néguev.

Le Monde avec AFP

Publié le 30 avril 2024 à 16h05, modifié le 30 avril 2024 à 16h39

Temps de Lecture 1 min.

La police a délogé mardi des militants propalestiniens qui occupaient depuis la veille un site universitaire de Saint-Etienne, tandis que d’autres étudiants se mobilisaient à Lyon, à Grenoble ou à Dijon.

Manifestation, sit-in, minute de silence : des petits rassemblements inspirés des mouvements en faveur de Gaza à Paris ou dans les universités américaines ont eu lieu sur les campus de Sciences Po de ces trois villes, rapporte l’agence France-Presse.

A Saint-Etienne, les forces de l’ordre ont libéré les accès au département des études politiques de l’université Jean-Monnet vers 10 h 30, sans rencontrer de résistance de la part de la trentaine d’étudiants présents.

Les manifestants, qui, selon la police, n’ont pas commis de dégradation, ont obtenu qu’une délégation soit reçue pour discuter avec le président de l’université dans le but d’organiser un débat sur la question palestinienne, ont expliqué leurs représentants. Ils avaient reçu lundi le soutien de la députée de la Loire Andrée Taurinya (La France insoumise) , dont le parti souhaite un élargissement de la contestation étudiante.

« De Lyon à Gaza, résistons »

« J’espère que ça prendra essor et que ça infusera l’ensemble du monde universitaire », espère, lui aussi, Killian Soualmi, qui a manifesté mardi avec environ 150 personnes dans la cour de Sciences Po Lyon, où il prépare les concours de la fonction publique. Sous les banderoles « Solidarité avec la Palestine » ou « De Lyon à Gaza, résistons », le groupe a scandé « Palestine vivra ! Palestine vaincra ! ».

A Grenoble, une centaine d’étudiants ont participé pendant une heure à un sit-in sur les voies du tramway pour demander, notamment, la fin du partenariat noué en 2023 entre la faculté de Grenoble et l’université Ben-Gourion du Néguev.

« Nous appelons à poursuivre le mouvement après ce qui s’est passé à Sciences Po Paris », a déclaré Robinson Rossi, président de l’Union étudiante de Grenoble. Les étudiants ont scandé des slogans accusant l’Etat et les universités d’être « silencieux » et « complices » du « génocide en cours à Gaza ».

A Dijon, une quinzaine d’étudiants se sont rassemblés dans la cour d’une antenne de Sciences Po Paris en brandissant un drapeau palestinien. Ils se sont dispersés peu avant 13 heures, après avoir observé une minute de silence.

Le Monde avec AFP

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