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L’adolescent qui voulait commettre un attentat pendant les Jeux olympiques mis en examen

Le mineur de 16 ans a été placé sous contrôle judiciaire et n’est pas en détention. Une mesure qui s’explique par le caractère très flou et inabouti de son projet de mener une attaque suicide dans le quartier de La Défense, pendant la période olympique.

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Publié le 30 avril 2024 à 14h16, modifié le 30 avril 2024 à 15h13

Temps de Lecture 2 min.

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Est-ce le premier véritable projet d’attentat visant les Jeux olympiques (JO) ? « Projet » est un bien grand mot, mais l’intention était suffisamment sérieuse pour entraîner la mise en examen d’un adolescent de 16 ans, originaire de Haute-Savoie, qui disait sur les réseaux sociaux vouloir « mourir en martyr » en commettant un attentat pendant les JO. Le jeune homme, qui avait été interpellé le 23 avril, comme l’avait révélé Le Parisien, a été présenté, vendredi 26 mai, à un juge d’instruction, au terme de sa garde de vue. Il a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ».

Il a été placé sous contrôle judiciaire et non pas en détention, signe d’une dangerosité relative. « Il a été estimé que le contrôle judiciaire était une mesure de sûreté suffisante », estime le Parquet national antiterroriste. Selon la loi, un mineur de plus de 16 ans mis en examen pour des faits criminels terroristes peut être placé en détention provisoire pour une durée d’un an renouvelable par tranche de six mois jusqu’à une durée maximale de trois années.

A l’origine, la police judiciaire avait été saisie par le parquet local après un signalement visant des propos inquiétants publiés par cet adolescent de nationalité française sur une chaîne de la messagerie Telegram. Déjà suivi au titre de la radicalisation islamiste, le jeune homme a été interpellé « à la suite de ses déclarations sur les réseaux sociaux annonçant sa volonté de fabriquer une ceinture explosive en vue de mourir en martyr », a confirmé le ministère public à l’Agence France-Presse (AFP).

Rajeunissement des candidats

L’enquête, qui a ensuite été confiée à la direction générale de la sécurité intérieure, a permis « de confirmer que le mineur, qui consultait de la propagande djihadiste, avait évoqué sur les réseaux sociaux sa volonté de commettre une action violente », a poursuivi la même source. En garde à vue, le mineur a reconnu avoir eu pour projet de commettre une « action terroriste suicidaire » dans le quartier d’affaires de La Défense, à l’ouest de la capitale, pendant les JO.

A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé, lors d’une perquisition, de la documentation djihadiste et une lettre d’allégeance à l’organisation Etat islamique. En revanche, le projet ne semblait pas véritablement avancé. Dans ses messages, le mineur cherchait à se procurer du matériel pour confectionner une ceinture explosive ainsi qu’une arme. Parler alors de « projet » semble « abusif », a nuancé auprès de l’AFP une source proche de l’enquête.

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