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Paris 2024 : la médecine d’urgence aussi se prépare pour les Jeux olympiques

Depuis un an, autour du SAMU 75, les personnels soignants de la médecine d’urgence élaborent dispositifs et protocoles pour répondre à toutes les situations possibles durant les Jeux.

Par  (Toulouse, correspondant)

Publié le 27 avril 2024 à 18h28, modifié le 29 avril 2024 à 11h57

Temps de Lecture 3 min.

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Entre 13 millions et 16 millions de spectateurs attendus, quelque 10 500 athlètes olympiques et 4 400 paralympiques présents, une cérémonie d’ouverture inédite qui se déroulera sur la Seine, vingt-cinq sites de compétition en Ile-de-France. Avec tous les risques médicaux que cela comporte pour les athlètes et les spectateurs. De la « bobologie habituelle » (évanouissements, coup de chaud, petites blessures) jusqu’aux dégâts redoutés d’un éventuel attentat.

Aux premières loges pendant les Jeux, les services d’urgence (SAMU et SMUR) de France se préparent à cet événement hors normes. Du 24 au 26 avril était organisée à Toulouse la deuxième édition des Rencontres internationales de réponse à la catastrophe, portées par le Centre de réponse à la catastrophe de Toulouse, pionnier en la matière, et auxquelles ont participé 450 professionnels, d’une trentaine de nationalités différentes.

Présent pour une conférence, le professeur Frédéric Adnet est le chef du SAMU 75. Pendant les Jeux olympiques de Paris, il aura la responsabilité d’organiser et de coordonner les équipes médicales, en lien avec la Préfecture de police de Paris, les pompiers, la sécurité civile et le Comité d’organisation (Cojop). « Les grands événements, c’est notre job, dit-il. Le dispositif est très rodé mais il faut avouer qu’il y a là quelques particularités. »

A commencer par la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet, qui devrait se tenir sur – et le long de – la Seine, au cœur de la capitale. « C’est un gros challenge avec 300 000 personnes attendues sur les berges, les athlètes répartis sur une centaine de bateaux sur six kilomètres, et donc des piles de ponts à éviter », commente, en souriant, Frédéric Adnet.

Des protocoles bien rodés

De fait, un médecin sera présent sur chaque embarcation, appuyé par des semi-rigides pour d’éventuelles évacuations. Des équipes médicales seront installées le long du parcours, prêtes à recevoir, puis évacuer vers plusieurs hôpitaux à proximité. Une organisation qui préfigure toute celle mise en place durant ces compétitions. « En réalité, on s’attend à une quinzaine relativement calme, comme cela s’était passé à Londres en 2012 », ajoute M. Adnet. Selon des projections, beaucoup de Parisiens devraient quitter la ville. Entre les départs et les arrivées de population, environ 150 000 personnes supplémentaires sont attendues.

« On s’adapte, avec l’installation d’équipes sur les vingt-six sites, l’augmentation du nombre de lits – environ trois cents –, et on pourra s’appuyer sur la polyclinique installée dans le village olympique. Pour une période estivale, on passera à 120 % de l’activité habituelle », estime le chef du SAMU 75, qui ajoute : « Ce que l’on craint surtout, c’est la canicule. Pour le reste, le public est plutôt festif ou curieux, pas du tout comme des matchs de foot à enjeux et des risques de débordements. »

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