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La Guadeloupe en alerte rouge pollution aux particules fines, la deuxième fois en moins d’un mois

Cette pollution est due au « passage de masses d’air chargées en poussières désertiques », a précisé la préfecture.

Le Monde avec AFP

Publié le 08 mai 2024 à 21h55, modifié le 08 mai 2024 à 21h56
Vue sur l’îlet Caret, en Guadeloupe, le 23 avril 2023. Le département a été placé, le 8 mai 2024, en alerte rouge pour dépassement des seuils de concentration en particules fines PM10.

La Guadeloupe a été placée, mercredi 8 mai, par l’organisme de la surveillance de sa qualité de l’air Gwad’air, en alerte rouge pour dépassement des seuils de concentration en particules fines PM10, a annoncé la préfecture. C’est la deuxième fois en moins d’un mois.

Les prévisions pour mercredi et jeudi sont celles « d’un dépassement du seuil d’alerte de 80 microgrammes par mètre cube sur vingt-quatre heures » en matière de pollutions aux particules fines PM10, a détaillé Gwad’air, rappelant qu’après « plusieurs jours consécutifs de dépassement des seuils réglementaires (…) la procédure d’alerte était déclenchée ».

Cette pollution est due au « passage de masses d’air chargées en poussières désertiques sur notre territoire » a précisé la préfecture.

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La Guadeloupe est régulièrement en proie aux pollutions de brumes de sable, des poussières issues du Sahara et du Sahel transportées en haute altitude par les alizés jusqu’aux Antilles et provoquant des brumes épaisses rendant l’air irrespirable.

Lors de leur passage, de nombreuses personnes ressentent leurs yeux piquer ou la gorge sèche, voire ont des difficultés respiratoires, occasionnant de nombreuses recommandations sanitaires, notamment pour les personnes vulnérables, comme les jeunes enfants, les personnes âgées ou les femmes enceintes. Le phénomène, qui survient toute l’année, se renforce toutefois d’avril à octobre dans la région.

Une étude parue en 2019 a montré un lien entre l’exposition des femmes enceintes aux particules fines et le risque de naissance prématurée aux Antilles.

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Le Monde avec AFP

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