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Paris, France, le 5 Décembre 2019 : Manifestation contre le projet de reforme des retraites, au départ de la manifestation sur le boulevard Magenta. Des Pompiers se hissent au sommet d'un échafaudage pour haranguer la foule de manifestants.
BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »

Manifestations du 5 décembre : « On est là pour notre survie »

Le Monde
Publié le 06 décembre 2019 à 11h26, modifié le 06 décembre 2019 à 12h12

En amont de la journee de manifestation contre la reforme des retraites, une assemblée générale a lieu à la gare de l’Est (Paris).
Au départ de la manifestation parisienne, sur le boulevard Magenta.
A Marseille, près du fort Saint-Jean.
Des manifestants marseillais. Ils étaient 25 200 selon la police, 150 000 selon les syndicats.
A Brest, 10 000 manifestants selon la police, 15 000 selon les syndicats.
Des étudiants lors de la manifestation devant la mairie de Brest.
A Rouen, le défilé est impressionnant, sur au moins trois kilomètres, dans une ambiance bon enfant. Avec des chants, et aussi quelques pétards.
A Brest, la mobilisation se poursuit.
Le portrait d’Emmanuel Macron détruit dans la salle d'honneur de la mairie de Brest.
A Brest, des manifestants organisent une assemblée générale dans la salle d’honneur de la mairie.
A Paris, dans  le cortège qui arrive place de la République.
Place de la République à Paris, des affrontements ont lieu avec les forces de l'ordre, beaucoup observent la situation avant de se remettre en marche.
Interpellation d’un manifestant. Une centaine de manifestants masqués ont affronté les forces de l'ordre. Finalement, 87 personnes ont été interpellées.
A Rouen.
A Paris.
A gauche, Olivia, infirmière brestoise de 36 ans. « On est au bord du gouffre, même avec la meilleure volonté du monde. Ras-le-bol général des conditions qui se dégradent, et la retraite qu'on n’est même plus sûrs d'avoir. Dégradation du matériel, du personnel… on met du vernis sur un meuble plus qu’usagé. C'est toujours vers le bas. Aujourd'hui on est là pour la survie. »
A Marseille. Pour le député Jean-Luc Mélenchon, ce 5 décembre « sera une date dans l’histoire sociale de ce pays ».
A Toulouse, 33 000 manifestants selon la police, 100 000 selon les syndicats, ont défilé.
Lors d’affrontements avec les manifestants (à Toulouse), les forces de l'ordre utilisent le canon à eau.
Affrontements à Toulouse.
Une partie du cortège toulousain. Une opération escargot a été menée dès 6 heures du matin.
A Paris.
Dans le cortège marseillais sur le Vieux Port. Le député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon appelle les Français à défiler à nouveau en masse samedi.
A Toulouse.
A Paris, une fanfare rythme la marche.
Place de la République, à Paris.
Paris. Le cortège remonte le boulevard Voltaire en direction de la place de la Nation.
Dans le cortège parisien. Une professeure des écoles témoigne : « A 80 euros de retrait de salaire par jour de grève, ça devrait me coûter au moins 240 euros. Mais je suis prête à les mettre, et même plus. Je préfère perdre de l’argent aujourd’hui que les 600 euros de pension que cette réforme va me coûter. »
Grève du slogan.
La journée de mobilisation touche à sa fin à Paris. Le cortège, qui a fait du surplace pendant plus de deux heures à cause de heurts, a fini par atteindre la place de la Nation, en début de soirée.
Au terme d’une mobilisation qui a vu 806 000 personnes défiler dans le pays, selon le ministère de l’intérieur (1,4 à 1,5 million de manifestants, selon la CGT), la comparaison avec 1995 (grèves contre le plan Juppé, sur les retraites et la sécurité sociale) semble ne plus suffire. Une agente de la RATP résume : « Moi, j’ai fait 1995, mais je voudrais qu’on ne parle plus de 1995 mais de 2019 ! »

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