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L’épidémie de choléra à Mayotte a fait un premier mort, un enfant de 3 ans

« L’enfant habitait dans le quartier de Koungou dans lequel plusieurs cas de choléra avaient été identifiés ces dernières semaines », ont rapporté, mercredi, la préfecture et l’agence régionale de santé.

Le Monde avec AFP

Publié le 08 mai 2024 à 21h14, modifié le 09 mai 2024 à 09h51

Temps de Lecture 1 min.

L’épidémie de choléra à Mayotte a fait un premier mort, un enfant de 3 ans, dans la commune de Koungou, ont annoncé, mercredi 8 mai, la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS). « Un premier enfant est décédé ce jour », écrivent-elles dans un communiqué commun. « L’enfant habitait dans le quartier de Koungou dans lequel plusieurs cas de choléra avaient été identifiés ces dernières semaines », rapportent-elles.

« Les équipes d’intervention se sont rendues sur place pour procéder au traitement de l’entourage de l’enfant », ajoute la préfecture, en assurant que les autorités étaient « pleinement mobilisées dans la lutte contre le choléra sur le territoire ».

Ce premier cas mortel intervient à la veille de la visite du ministre de la santé, Frédéric Valletoux, sur cette île de l’océan Indien, prévue depuis plusieurs jours.

Deux jours après la confirmation de trois premiers cas autochtones de choléra à Mayotte, la préfecture et l’ARS avaient annoncé le 28 avril que le nombre total de cas sur l’île s’élevait désormais à vingt-six, en précisant qu’une nouvelle « unité choléra » était ouverte dans un centre médical.

« Au regard de la situation, et afin d’assurer la prise en charge de l’ensemble des personnes malades, l’Agence régionale de santé et le centre hospitalier de Mayotte ont pris la décision d’ouvrir dès ce jour une deuxième unité choléra », au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. La première unité, capable d’accueillir quatorze personnes au maximum au sein du centre hospitalier de Mayotte, ne peut plus accueillir de nouveaux patients.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Choléra : Mayotte se prépare à devoir faire face à une épidémie

Le 26 avril, trois premiers cas de choléra autochtones avaient été identifiés à Koungou, au nord de Mamoudzou. Jusque-là, dix cas importés avaient été recensés depuis la mi-mars chez des personnes arrivées notamment des Comores voisines. Dans le but de contenir et diminuer le risque dans la commune de Koungou, l’ARS a renforcé ses interventions de terrain et créé un centre de dépistage et d’orientation. « Des opérations de vaccination sont également organisées sur le terrain », précise l’agence de santé, qui poursuit, en parallèle, ses maraudes sanitaires afin d’assurer une diffusion large des recommandations et d’orienter les personnes vers les dispositifs de vaccination et dépistage.

Le choléra, maladie bactérienne qui peut provoquer des diarrhées aiguës et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou des aliments contaminés. Il existe des vaccins et des traitements efficaces. Un protocole élaboré en février pour éviter la propagation de la maladie prévoit la désinfection du foyer du malade, l’identification et le traitement des cas contacts et une vaccination « en anneaux », en élargissant progressivement la zone concernée autour de l’habitation du patient atteint de choléra.

Le Monde avec AFP

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