Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Choléra à Mayotte : le nombre de cas s’élève à vingt-six, une nouvelle unité médicale ouverte

Un précédent bilan, vendredi, faisait état de treize cas. La première unité, capable d’accueillir quatorze personnes au maximum au centre hospitalier de Mayotte, ne peut plus accueillir de nouveaux patients.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 avril 2024 à 15h34, modifié le 28 avril 2024 à 16h47

Temps de Lecture 1 min.

Deux jours après la confirmation de trois premiers cas autochtones de choléra à Mayotte, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) ont annoncé dimanche 28 avril que le nombre total de cas sur l’île s’élevait désormais à vingt-six, précisant qu’une nouvelle « unité choléra » était ouverte dans un centre médical. Un précédent bilan faisait état vendredi de treize cas.

« Au regard de la situation, et afin d’assurer la prise en charge de l’ensemble des personnes malades, l’Agence régionale de santé et le centre hospitalier de Mayotte ont pris la décision d’ouvrir dès ce jour une deuxième unité choléra », au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. La première unité, capable d’accueillir quatorze personnes au maximum au sein du centre hospitalier de Mayotte, ne peut plus accueillir de nouveaux patients.

Dans l’attente de l’arrivée de prochains renforts, le centre hospitalier de Mayotte concentre ses effectifs sur les prises en charge liées au choléra. Le territoire manque de soignants. Selon Olivier Brahic, directeur général de l’ARS, « la situation au centre hospitalier de Mayotte, en termes de ressources humaines, reste très critique, aux urgences notamment ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Choléra : Mayotte se prépare à devoir faire face à une épidémie

Vendredi, trois premiers cas de choléra autochtones avaient été identifiés à Koungou, au nord de Mamoudzou. Jusque-là, dix cas importés avaient été recensés depuis la mi-mars chez des personnes arrivées notamment des Comores voisines. Dans le but de contenir et diminuer le risque dans la commune de Koungou, l’ARS a renforcé ses interventions de terrain et créé un centre de dépistage et d’orientation. « Des opérations de vaccination sont également organisées sur le terrain », précise l’ARS, qui poursuit, en parallèle, ses maraudes sanitaires, afin d’assurer une diffusion large des recommandations et d’orienter les personnes vers les dispositifs de vaccination et dépistage.

« L’épidémie se propage sans véritable contrôle dans les quartiers de la zone urbaine de Mamoudzou-Koungou qui est densément peuplée, notamment dans les bidonvilles dépourvus de toute salubrité publique la plus élémentaire », s’alarme dans un communiqué le député Les Républicains de Mayotte, Mansour Kamardine, rappelant que « l’ensemble du territoire de Mayotte est toujours soumis à des restrictions d’accès à l’eau courante ». Le député demande notamment « un plan de vaccination générale (vaccination volontaire) accessible à tous, notamment aux enfants et aux personnes fragiles ».

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.