- Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé, dimanche, la fermeture en Israël des bureaux locaux de la chaîne qatarie Al-Jazira, qualifiant cette dernière de « chaîne d’incitation à la haine ».
- Le Hamas a qualifié la décision du gouvernement israélien de « violation flagrante de la liberté de la presse » visant « à cacher la vérité » sur la guerre dans la bande de Gaza. La décision d’Israël est « une mesure de rétorsion contre le rôle (…) que joue Al-Jazira dans la mise en lumière des crimes [de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie] », a jugé le mouvement islamiste palestinien.
- Cette décision intervient alors que les discussions autour d’une trêve dans la bande de Gaza s’enlisent. L’offre des pays médiateurs, le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, présentée fin avril au Hamas, prévoit une trêve associée à une libération d’otages, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
- Lundi, l’armée israélienne a, par ailleurs, appelé les Gazaouis présents dans l’est de la ville de Rafah à rejoindre des « zones humanitaires élargies ». L’armée a assuré que son opération d’évacuation était temporaire et concernait « environ 100 000 personnes (…) dans l’immédiat ».
- Quelles sont les raisons qui ont poussé Israël à décider de fermer Al-Jazira dans ce contexte ? Cela peut-il être un levier dans les négociations ? Madjid Zerrouky, journaliste au service International du Monde, répond à vos questions à partir de 14 h 30.
Pour approfondir
- Le gouvernement Nétanyahou accuse Al-Jazira de « menacer la sécurité du pays »
- L’éditorial du « Monde » : La liberté d’informer attaquée de toutes parts
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