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En Italie, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, entend personnaliser les élections européennes

La présidente du conseil, à la tête d’une coalition réunissant droite et extrême droite, a décidé d’être la tête de liste de sa formation, Fratelli D’Italia, favorite des sondages.

Par  (Rome, correspondant)

Publié le 29 avril 2024 à 04h30, modifié le 29 avril 2024 à 09h14

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La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, prononce un discours lors de la réunion de campagne du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia avant les élections européennes, à Pescara, le 28 avril 2024.

Comme attendu depuis le début de l’année, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a annoncé, dimanche 28 avril, qu’elle sera en tête des listes de sa formation, Fratelli D’Italia (FdI, droite nationale conservatrice), pour les élections européennes des 8 et 9 juin prochains. Dans les Abruzzes, depuis la scène d’un meeting de son parti qui s’est tenu dans la ville de Pescara, la cheffe de l’exécutif, la mer Adriatique dans le dos et faisant face à un public enthousiaste, a mis sa popularité et le bilan de son début de mandat dans la balance du prochain scrutin.

Les européennes seront le premier test électoral d’ampleur national affronté par Giorgia Meloni et son parti depuis les élections législatives qui l’avaient vue triompher en septembre 2022 avec 26 % des suffrages, à la tête de son alliance de droite et d’extrême droite. D’après le dernier sondage mené par l’institut YouTrend dont les résultats sont parus vendredi, FdI est actuellement crédité de 27,5 % des intentions de vote.

L’Italie est l’un des seuls pays membres de l’Union européenne (UE), avec la Pologne et la Belgique, à ne pas prévoir la formation de listes nationales pour le scrutin de juin, les partis pouvant présenter cinq listes régionales qui peuvent être menées toutes ensemble par un même candidat. Une fois élue, Giorgia Meloni renoncera à son siège de parlementaire européen pour poursuivre son mandat de présidente du conseil, ayant entre-temps personnalisé l’élection, quitte à en trahir l’esprit.

Écouter aussi Giorgia Meloni : comment expliquer la popularité de la dirigeante italienne d’extrême droite ?

« Je le fais parce que je veux demander aux Italiens s’ils sont satisfaits du travail que nous faisons en Italie et de ce que nous faisons en Europe », a-t-elle clamé, dimanche, à la fin de son discours, en se référant à sa candidature. L’Italie pratiquant un système de scrutin préférentiel, la présidente du conseil a appelé les électeurs à inscrire simplement son prénom « Giorgia », invoquant les « racines populaires » qui seraient les siennes, promettant d’être toujours « une personne que l’on peut tutoyer sans formalisme, sans distance », et jurant que les palais du pouvoir ne l’avaient pas isolée des réalités quotidiennes vécues par ses concitoyens.

« L’Italie change l’Europe »

Présidente de FdI, Giorgia Meloni est également à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens, dont le groupe parlementaire a été rejoint, en février, par le mouvement Reconquête ! d’Eric Zemmour, et qu’elle entend voir jouer « un rôle décisif dans le changement de la politique européenne ». Espérant « multiplier » la représentation à Strasbourg de sa mouvance, la présidente du conseil a annoncé vouloir mener une « révolution dans la politique européenne » grâce à un groupe conservateur appelé à être renforcé par un nouveau contingent italien.

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