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Le journaliste Sergueï Kareline arrêté en Russie pour avoir participé à la création de vidéos pour l’équipe d’Alexeï Navalny

Il s’agit du deuxième journaliste à être arrêté en Russie pour ces accusations en quelques heures, après Konstantin Gabov, également placé aussi en détention samedi.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 avril 2024 à 12h58, modifié le 28 avril 2024 à 15h20

Temps de Lecture 1 min.

Le jounaliste russe Sergueï Kareline dans la cage en verre réservée aux accusés dans une salle du tribunal où il comparaît après son arrestation pour « extrémisme ». Oblast de Mourmansk (Russie), le 27 avril 2024.

Le journaliste russe Sergueï Kareline a été placé en détention en Russie pour « extrémisme », accusé d’avoir participé à la création de vidéos pour l’équipe de l’opposant défunt Alexeï Navalny, a rapporté dimanche 28 avril l’agence de presse américaine Associated Press, avec laquelle il a notamment collaboré.

Il s’agit du deuxième journaliste à être arrêté pour des accusations de cet ordre en quelques heures, après Konstantin Gabov, également placé en détention samedi et qui collaborait occasionnellement avec l’agence de presse canadienne Reuters.

Associated Press s’est dite, dans un commentaire à l’Agence France-Presse dimanche, « très préoccupée par la détention du journaliste vidéo russe Sergueï Kareline » et ajoute qu’elle est en train de « rechercher des informations supplémentaires » sur cette affaire.

Sergueï Kareline et Konstantin Gabov sont accusés d’avoir participé à la préparation de vidéos pour la chaîne YouTube NavalnyLIVE de l’équipe de l’opposant russe Alexeï Navalny, mort dans une colonie pénitentiaire en Russie en février dans des circonstances troubles. Son mouvement a été classé comme « extrémiste » par la justice, ce qui fait courir le risque de poursuites à ses collaborateurs et partisans. La plupart des associés de l’opposant défunt sont en exil à l’étranger, d’autres se sont vu infliger de lourdes peines de prison.

Pression accrue depuis le début de la guerre en Ukraine

Les autorités russes ont renforcé ces derniers mois leur pression sur les journalistes et les médias en Russie, qu’ils soient indépendants ou étrangers, dans un contexte de répression accrue depuis le début de l’offensive en Ukraine en février 2022.

A la fin de mars, une photojournaliste, Antonina Kravtsova, qui travaillait sous le nom d’Antonina Favorskaïa, avait été également placée en détention, accusée d’« extrémisme ». Elle couvrait très régulièrement les procès d’Alexeï Navalny pour SOTAvision, l’un des derniers médias documentant de Russie les répressions politiques, classé « agent de l’étranger » par les autorités russes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Comment soutenir l’opposition ordinaire en Russie ? »

Un journaliste russe de l’édition russe du média Forbes, Sergueï Mingazov, a, lui, été arrêté le 26 avril, accusé d’avoir diffusé de « fausses informations » sur les exactions imputées à l’armée russe en Ukraine. Plusieurs autres journalistes se trouvent en détention en Russie, parmi lesquels l’Américain Evan Gershkovich, visé par des accusations d’« espionnage » qu’il rejette, tout comme son média, ses proches et les autorités américaines.

Une journaliste russo-américaine, Alsu Kurmasheva, travaillant pour Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), est aussi en détention depuis octobre 2023 pour avoir omis de s’enregistrer en tant qu’« agent de l’étranger », comme l’exigent les autorités.

Le Monde avec AFP

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