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Atos : l’Etat souhaite acquérir les activités souveraines, annonce Bruno Le Maire

Le ministre de l’économie a fait savoir qu’il avait envoyé une lettre au géant français de l’informatique Atos, dans le but d’acquérir toutes les activités principales du groupe.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 avril 2024 à 19h34, modifié le 28 avril 2024 à 21h06

Temps de Lecture 1 min.

Le siège de la multinationale française des technologies de l’information ATOS, à Bezons, près de Paris, le 26 avril 2024.

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a annoncé dimanche 28 avril avoir envoyé au géant informatique français en difficulté, Atos, « une lettre d’intention en vue d’acquérir toutes les activités souveraines d’Atos », afin d’éviter que des activités stratégiques pour la France « passent dans les mains d’acteurs étrangers », a-t-il ajouté sur LCI. Atos, en pleine tourmente financière, possède notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et des contrats avec l’armée française.

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Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent en particulier ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre.

Ce périmètre génère un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 900 millions d’euros, sur un total de près de 11 milliards d’euros pour l’ensemble du groupe Atos, et rassemble 4 000 salariés, essentiellement basés en France, a précisé la même source.

Dans ce dossier éminemment politique, l’Etat s’est déjà engagé à prêter 50 millions d’euros à l’entreprise pour l’aider à stabiliser sa situation financière et a acquis une « action de préférence » qui lui permet de mettre son veto à certaines opérations avec Bull, filiale d’Atos qui construit ses supercalculateurs.

Le ministre espère rallier d’autres acteurs français pour cette opération

Pour cette lettre d’intention, action qui n’est pas engageante, c’est l’Agence des participations de l’Etat qui mène l’opération sous l’autorité de Bruno Le Maire, a souligné celui-ci.

Le ministre a cependant dit souhaiter « que l’Etat ne soit pas seul » et espère rallier d’autres acteurs français pour cette opération. Sans donner leurs noms, il a expliqué qu’il pourrait s’agir d’entreprises opérant dans les domaines de la défense ou de l’aéronautique. Selon son cabinet, « des discussions » sont ainsi en cours « depuis plusieurs semaines » avec un certain nombre d’industriels « qui feraient sens en termes de développement de ces activités ».

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Le Monde avec AFP

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