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Malgré les incertitudes géopolitiques, le FMI relève ses prévisions de croissance pour 2024

L’institution table sur une hausse de 3,2 % du produit intérieur brut mondial, et prévient : si ses conséquences sont encore incertaines, la crise au Proche-Orient pourrait perturber les prix de l’énergie.

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Publié le 16 avril 2024 à 17h03, modifié le 16 avril 2024 à 18h19

Temps de Lecture 4 min.

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Une croissance modeste, mais solide. Dans ses dernières prévisions, publiées mardi 16 avril, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 3,2 % en 2024, en légère progression par rapport à ses précédentes estimations de janvier (+ 0,1 point de pourcentage) et d’octobre 2023 (+ 0,3 point de pourcentage).

Ainsi, l’économie mondiale devrait connaître une croissance identique à celle de 2023, tout en faisant preuve, note l’institution de Washington, d’une « résilience surprenante » face aux nombreux chocs qui secouent la planète, comme la guerre d’invasion russe en Ukraine, l’accentuation des tensions géopolitiques ou encore la hausse des taux d’intérêt, qui pèse sur l’activité.

Les incertitudes se sont renforcées après la première attaque directe menée par l’Iran contre Israël, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. L’économiste en chef du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, a averti mardi que la crise au Proche-Orient augmentait le risque d’une perturbation des prix de l’énergie, ce qui pourrait retarder la baisse de l’inflation, tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour en déterminer les conséquences. Après un léger repli, lundi, les prix du pétrole restaient stables, mardi à la mi-journée : le cours du baril de brent de la mer du Nord évoluait légèrement au-dessous du seuil des 90 dollars (85 euros).

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La croissance mondiale sur une pente descendante

Avec la multiplication des crises, qu’elles soient sanitaires, liées au réchauffement climatique ou géopolitiques, le FMI invite les Etats à se redonner des marges de manœuvre budgétaires pour mieux les affronter. Or, leurs déficits se sont d’abord creusés en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, puis en 2023, pour lutter contre l’inflation.

Baisse des taux directeurs

« Dans un monde où les chocs liés à l’offre sont de plus en plus fréquents et où les besoins financiers augmentent pour garantir des filets de protection, répondre aux défis de l’adaptation au climat, de la transformation numérique, de la sécurité énergétique et de la défense, la [consolidation budgétaire] devrait devenir une priorité », écrit M. Gourinchas, en préambule des prévisions du FMI.

Ces déficits qui alourdissent le fardeau de la dette coûtent cher aux Etats, surtout depuis la hausse des taux d’intérêt destinée à juguler l’inflation. Selon l’institution de Washington, la politique de rééquilibrage budgétaire est désormais possible, à présent que la bataille contre la hausse des prix est en passe d’être gagnée, au moins dans les économies développées. L’inflation y est descendue à 2,3 % au dernier trimestre 2023, soit le niveau d’avant la crise sanitaire, après avoir atteint le pic de 9,5 % un an plus tôt. Et ce alors que « l’économie a enregistré une croissance régulière, déjouant les alertes sur une stagflation et une récession mondiale », note le FMI.

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