Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

En région parisienne, deux centres sportifs pour Paris 2024 conçus sous le signe de la sobriété

L’Adidas Arena et le centre aquatique olympique, qui doivent servir aux habitants au-delà des Jeux, tentent de concilier efficacité et rentabilité.

Par 

Publié le 29 avril 2024 à 09h30, modifié le 05 mai 2024 à 17h38

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

L’Adidas Arena, à la porte de la Chapelle, à Paris, en mars 2024.

Placés sous le signe de la sobriété énergétique, les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été pensés pour se tenir autant que possible dans les équipements existants. Ils auront tout de même conduit à la construction de deux grands centres sportifs en région parisienne : l’Adidas Arena, à la porte de La Chapelle, et le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Situés de part et d’autre du boulevard périphérique, dans des zones urbaines en plein (re)développement, ces bâtiments ont été conçus comme des objets urbains destinés à servir, après les JO, les besoins des habitants – le contraire des mastodontes qui dépérissent, faute d’avoir retrouvé un usage, une fois les Jeux terminés.

Sur le plan de l’architecture, les deux ouvrages présentent de nombreux points communs. Intégrés, dès la phase du concours, dans des groupements d’entreprises, les architectes ont travaillé avec une pression maximale : un calendrier olympique qui ne tolère pas le moindre retard ; une procédure de marché public dite « de conception-réalisation-maintenance » qui permet, en un sens, de gagner en efficacité, mais qui soumet l’architecture aux impératifs de rentabilité du constructeur et de l’opérateur ; un stress budgétaire lié à l’assèchement des finances publiques et à l’inflation. Résultat : le béton domine. Quels que soient les efforts entrepris pour minimiser la consommation d’énergie des bâtiments, ce choix, qui contrevient au discours de Paris 2024 sur l’exemplarité environnementale, a appelé, dans un cas comme dans l’autre, à afficher du bois en façade.

Un troisième tour a ainsi été imposé aux finalistes du concours du CAO, dont les projets ont été jugés trop chers par la Métropole du Grand Paris, maître d’ouvrage de l’opération. On leur a demandé de réduire les dépenses de 15 % à 20 %. Associées à Bouygues, les architectes du projet lauréat, Laure Mériaud, de l’agence 2/3/4/, et Cécilia Gross, de VenhoevenCS, ont imaginé, pour arriver à un budget final de 174 millions d’euros, un système de bassin modulable qui permet d’en réduire le volume sans en entamer le potentiel.

Plongeoirs spectaculaires

Les ressources se concentrent sur les points forts du projet. La fabuleuse charpente en bois, notamment, grande vague asymétrique portée par des poutres de 90 mètres de long, qui forge l’identité de la grande halle au centre de laquelle trônent le bassin olympique et ses plongeoirs spectaculaires, accueillera de nombreuses autres activités après les Jeux. Une charpente dont la géométrie vise à optimiser la performance énergétique en comprimant au maximum le volume à chauffer.

Il vous reste 57.85% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.