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Les instituts d’études politiques, toujours aussi attractifs : « Sciences Po, pour moi, c’est au-delà de la fac où tout le monde va, c’est un peu l’excellence »

Depuis 2021, tous les instituts d’études politiques, ainsi que Sciences Po Paris, sont disponibles sur Parcoursup. Malgré une forte sélectivité, cette formation connaît un grand succès sur la plate-forme.

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Publié le 17 avril 2024 à 05h30, modifié le 17 avril 2024 à 17h35

Temps de Lecture 4 min.

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Les locaux de Sciences Po Bordeaux, à Pessac, près de Bordeaux, en 2023.

Dans la rue de Vaugirard, à l’entrée du Sénat, 160 lycéens se sont mis sur leur trente et un, en cette fin du mois de février. Ils lèvent de grands yeux vers le Palais du Luxembourg, pointent du doigt les sculptures en pierre disposées le long des galeries. Il y a encore quelques heures, ils étaient dans leurs lycées respectifs, un peu partout en France. Ils viennent de Dunkerque (Nord), de Condat (Cantal) ou encore de Gourdon (Lot). Cent soixante élèves boursiers qui bénéficient des programmes d’égalité des chances de chacun des dix instituts d’études politiques (IEP) pour présenter leurs projets professionnels devant un jury.

Tous, ou presque, rêvent d’intégrer l’un des dix IEP. Et ils ne sont pas les seuls. Depuis l’arrivée de Sciences Po Paris sur Parcoursup, en 2021, la formation connaît un grand succès sur la plate-forme. En 2020, ils étaient près de 10 000 à avoir postulé au collège universitaire. Trois ans plus tard, ce sont plus de 14 000 lycéens qui ont tenté leur chance, pour seulement 1 946 places.

De leur côté, les IEP, situés aux quatre coins du pays, ont recueilli plus de 18 000 candidatures la même année. La formation a donc le vent en poupe, malgré une forte sélectivité. A l’IEP de Bordeaux, le directeur de l’établissement, Dominique Darbon, dresse le bilan de la première phase de Parcoursup 2024 : « Il y a eu environ 4 200 candidatures pour seulement 275 reçus à la fin. Beaucoup de très bons lycéens vont donc rester sur le carreau. »

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« Une formation de qualité, des moyens et des opportunités »

Tydian, 17 ans, originaire de Saint-Raphaël (Var) et bénéficiaire du programme d’égalité des chances, a commencé à songer à Sciences Po Paris dès la fin de sa seconde. « Quand j’ai découvert la spécialité géopolitique j’ai adoré, mais il y a très peu de formations existantes postbac dans le domaine », se souvient-il. En terminale, avec plus de 16/20 de moyenne, il se dit que la grande école est la meilleure façon d’accéder à son métier de rêve : haut-commissaire aux droits de l’homme aux Nations unies. « Sciences Po, pour moi, c’est au-delà de la fac où tout le monde va, c’est un peu l’excellence du parcours. Quand on regarde les personnes qui ont le plus d’influence en France, elles ont fait un IEP. Je veux pouvoir me donner cette opportunité-là aussi. »

Julia, 17 ans, est plus indécise sur la profession qu’elle souhaite exercer plus tard. Elle aime le journalisme, la politique, elle est curieuse et a soif d’apprendre. Et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle espère rentrer dans un IEP. « C’est une école qui mélange plein de disciplines et qui permet de toucher à tout », avance-t-elle. Sur Parcoursup, la lycéenne, qui réside à Redon (Ille-et-Vilaine), s’est donc portée candidate à tous les IEP ainsi qu’à des licences de sciences politiques.

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